Peux-tu partager un peu de ton parcours sportif avec nous et nous dire comment tu as découvert le CrossFit ?
J’ai toujours été attiré par le sport dès le plus jeune âge, mes parents ont toujours voulu que je pratique une activité sportive (sous les conseils d’un psychomotricien car je « souffrais » d’hyperactivité de type 2″).
J’ai donc très longtemps pratiqué le Tennis, après une blessure à l’épaule j’ai débuté le Rugby (qui a été une école de vie fantastique), et de fil en aiguille le sport en salle, jusqu’à aujourd’hui, le Crossfit.
Sport que j’ai découvert par le biais d’un ami, que j’ai finalement rejoint au sein de sa box après Covid.
Quelles formations ou certifications as-tu suivies pour devenir coach de CrossFit, et comment cela a-t-il influencé ta façon d’enseigner ?
Mon parcours professionnel est un peu « atypique », mais j’ai effectué une reconversion professionnelle dans le milieu du sport. J’ai été diplômé du BPJEPS en 2018, puis lorsque j’ai senti que c’était vers le Crossfit que je voulais me tourner, j’ai passé mon Level1 avant d’intégrer l’équipe de Cestio.
Parmi tous les WOD (Workouts of the Day) que tu as faits, lequel est ton préféré et pourquoi ?
Question très difficile : je n’en ai pas un qui me vient spécialement en tête tout de suite, mais je dirai plutôt un WoD court et agressif, avec peut-être une partie « force ». Mais par contre, quitte à choisir, je préfère un WoD Team plutôt qu’individuel.
On sait que chacun a ses préférences, mais quel exercice serait, selon toi, le plus difficile à coacher dans un WOD ?
Selon moi, le plus « difficile » à coacher en WoD serait de « chuter » sous une barre et notamment en Snatch (parce que beaucoup d’adhérents ont pas mal d’appréhension de passer sous la barre, surtout quand cette dernière est au-dessus de leur tête).
Ce n’est pas forcément le « mouvement » en lui-même qui est difficile à coacher, mais surtout d’arriver à mettre en confiance les athlètes, et leur retirer cette appréhension, cette « peur ».
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui commence tout juste son parcours dans le CrossFit ?
Un conseil simple pour quelqu’un qui débute le Crossfit, c’est de prendre du plaisir.
Les personnes viennent tous pour la même raison au final, bouger ensemble pendant 1h, apprendre, se dépenser, se défouler, se sentir en confiance au sein d’un groupe avec quelqu’un pour les guider. On souffre, mais on souffre ensemble, et on y prend goût, puisque on y revient, et à la fin, nous sommes fiers de ce que l’on a accompli. Pour moi c’est ça le Crossfit.
En tant que coach, quel aspect de l’entraînement CrossFit trouves-tu le plus gratifiant à enseigner ?
D’après moi, le plus gratifiant dans l’entraînement Crossfit, pour nous, éducateurs sportifs, c’est de mettre l’athlète en réussite, qu’il ait confiance en lui, car selon moi, c’est la tête qui fait avancer le corps.
Y a-t-il un moment particulier dans ta carrière de coach de CrossFit qui t’a particulièrement marqué ou dont tu es particulièrement fier ?
Lorsque les athlètes débloquent pour la première fois un mouvement grâce à nos conseils et nos corrections, c’est la chose dont je suis évidemment le plus fier. De même que le fait de rassurer un athlète lorsque ça ne va pas (plus) dans la tête.
Quel est ton exercice favori ?
Comme tout le monde le sait, c’est évidemment tenter des PRs au Squat Clean mon exercice préféré.